Je vous présente ma nouvelle réalisation : une robe courte et droite réalisée en flanelle avec une doublure en coton. Grâce à ses pinces amincissantes, cette robe épouse parfaitement les formes du corps. Cette tenue est par ailleurs parfaite pour la mi-saison avec ses manches midi. Par ailleurs, l’utilisation de deux teintes de tissu donnent de belles proportions par effet d’optique.
Pour réaliser cette robe, il faut avoir de bonnes notions de couture et beaucoup de patience ! Je suis contente d’y avoir passé beaucoup de temps, car je suis vraiment satisfaite du résultat !
Le patron
J’ai réalisé ce modèle à partir du patron Lia du magazine La Maison Victor de Janvier – Février 2018. Il s’agit à la base d’une robe crayon moulante avec une encolure au ras du cou. Pour ma part, j’ai décidé de raccourcir la robe et d’élargir l’encolure. En effet, je ne porte pas souvent de talons, donc je ne suis pas fan des robes longues en hiver. Par ailleurs, en plus d’avoir élargi l’encolure, j’ai supprimé la bande d’encolure. En fait, je trouve qu’elle apporte un côté « sweat » à une robe plutôt classe…
Le patron est plus ou moins complexe ; en effet, il contient 11 pièces et les raccords entre les deux teintes de tissu doivent se faire de façon précise.
Concernant la taille, je trouve que le patron taille grand mais de façon impeccable. En effet, j’ai utilisé la taille 34 alors que d’habitude, je suis plus autour de 36-38. Pour choisir la vôtre, il existe des instructions à la fin du magazine où il est préconisé de regarder le tour de poitrine pour la confection de robes. Personnellement, je ne suis pas fan de cette méthode car si l’on a pas des tailles standards, cette méthode ne marche pas à tous les coups. Ainsi, pour trouver la taille adéquate, je compare les dimensions de robes (tour de poitrine, tour de taille et tour de hanche) qui me vont parfaitement avec celles du patron.
Le tissu
Dans le magazine, la robe a été confectionnée avec un tissu d’hiver type « feutre ». Le patron convient également aux tissus tissés.
J’ai réalisé cette robe avec de la flanelle de laine qui me permettra de la porter de l’automne au printemps.
La flanelle de laine a un toucher doux ; on peut donc la porter sans doublure. Cependant, vu que la mienne est plutôt fine, j’ai relevé deux inconvénients :
- elle apporte de la fluidité (ce qui n’est pas recherché sur une robe crayon).
- la robe est très prêt du corps. Avec des collants, les tissus fins peuvent avoir tendance à remonter lorsque l’on marche, ce qui est très désagréable.
Pour ces deux raisons, j’ai intégralement doublé ma robe avec une popeline de coton que j’ai intégralement fixée avec des coutures invisibles (pour que la doublure en coton ne remonte pas quand je marche). Cette doublure apporte ainsi plus de rigidité dans le tomber et de confort.
Pour finir sur le tissu, voici les références de leur provenance :
- Flanelle de laine : Tissus Market (Paris, 75009)
- Popeline de coton : A Bout de Fil (Paris, 75012)
La couture de la robe en flanelle
Les tissus tissés ou façon feutre sont très agréables à travailler ; donc de ce côté là, c’était top 🙂
Cette robe demande beaucoup de minutie ; en effet, en plus de la fermeture éclair invisible, les raccords entre les deux teintes de tissu doivent être impeccables.
Astuce : pour avoir des raccords parfaits entre les deux teintes, n’hésitez pas à vous y prendre plusieurs fois. Par exemple, pour monter les manches sur la robe, j’ai réalisé plusieurs tests en cousant uniquement au niveau des raccords. Comme ça, cela m’évite de découdre l’intégralité de la manche si je ne suis pas satisfaite du résultat. Une fois que j’ai trouvé le bon positionnement, je couds alors l’intégralité de la manche à la robe.
En conclusion, j’adore cette robe hyper féminine qui met en valeur ma silhouette ! Vive la transition textile ! Prochainement, je la réaliserai à nouveau sans les manches et en coton pour me faire une jolie robe d’été.
A bientôt !
Cadia