Je vous présente ma dernière création : une robe droite à mi-manches que je compte bien porter tout cet été pour aller au bureau. Je l’ai réalisée à partir d’un patron du magazine La Maison Victor. Et devinez quoi ? Elle est en laine !

Idée reçue : la laine ne se porte qu’en hiver

Faux ! La laine est une étoffe naturelle qui permet à la peau de respirer car elle est thermorégulatrice. Elle présente également l’avantage de retenir l’humidité tout en restant sèche au toucher, ce qui la rend agréable en toute saison. En fait, c’est son épaisseur qui nous tient chaud en hiver, mais tissée en fine étoffe, vous pouvez tout à fait l’adopter en été.

 

Le crêpe de laine

Il existe plusieurs types d’étoffes de laine ; pour cette réalisation j’ai utilisé du crêpe de laine. Il s’agit d’un tissu qui possède des fils à torsion élevée (ce qui le rend résistant) et un toucher granuleux. Le crêpe est par ailleurs plombant ; en d’autres termes, il est lourd et souple, et permet ainsi de réaliser de beau drapés.

 

Quels vêtements sont adaptés au crêpe de laine ?

Le crêpe de laine est particulièrement utilisé pour les vestes et les tailleurs cintrés, mais vous pouvez tout à fait l’utiliser pour d’autres ouvrages. Si vous réalisez par exemple une jupe en crêpe avec beaucoup de plis, le rendu sera très fluide contrairement au coton par exemple qui garde une forme plutôt rigide. Pour ma part, le choix du crêpe de laine pour cette robe cintrée met bien en valeur ma silhouette.

Les caractéristiques du crêpe de laine

Le crêpe de laine étant par ailleurs naturellement stretch, mes mouvements sont facilités dans cette robe droite ce qui la rend très confortable.

Ce tissu est par ailleurs peu couvrant, et donc pas toujours opaque. Pour y remédier, il existe des crêpes doubles, mais ces derniers sont alors plus appropriés à la mi-saison ou à l’hiver.

J’espère que cet article vous aura inspiré(e) !

A très vite !

Cadia

 

 

Sources :

• La bible de la couture, Anette Fischer
• Guide des textiles, Florence Ferrari
• Stylisme – Les textiles, G. Baugh